Dans le paysage du rugby féminin, l’ASB a connu des temps difficiles, marqués par une crise à la fois sportive et administrative. Autrefois au sommet de l’élite, l’équipe a traversé une période d’instabilité, la reléguant en fédéral 1. C’est dans ce contexte que Jean-Michel Gonzalez est arrivé avec pour mission d’observer, analyser et reconstruire un projet solide.
Une Renaissance attendue après la crise
Depuis deux ans, une nouvelle énergie souffle sur la section féminine de l’ASB, sous la direction de Jean-Michel. Le nouveau manager de l’ASB féminin a su insuffler un renouveau qui se traduit aujourd’hui par un effectif florissant et des résultats encourageants.
Lors de son arrivée, les Baionako Neskak ne comptait que six membres, des fidèles du club qui s’accrochaient malgré les difficultés. Mais avec Jean-Michel aux commandes ainsi que son équipe, le changement fut radical. En l’espace d’une saison, l’équipe a vu ses rangs grossir pour atteindre une trentaine de joueuses, témoignant ainsi du travail accompli.
À la base de cette renaissance, un projet sportif solide, axé notamment sur l’intégration des cadettes. Cette démarche s’est révélée payante dès la première saison, où l’équipe a su se hisser à la cinquième place du championnat, un exploit pour un groupe en pleine reconstruction.
Un des points clés de cette réussite réside dans la différenciation entre les sections féminine et masculine du club. Cette approche permet non seulement une structuration plus adaptée aux besoins spécifiques des joueuses, mais aussi le développement de projets distincts répondant à leurs aspirations.
Des filles soudées pour repartir de l’avant
Au-delà des enjeux sportifs, c’est surtout sur le plan social que cette restructuration a fait ses preuves. La cohésion règne désormais de la catégorie minime jusqu’aux seniors, témoignant de l’esprit de solidarité qui anime le club. Des liens forts se sont tissés, au point que certaines joueuses n’hésitent pas à parcourir deux heures de route, deux fois par semaine, pour participer aux entraînements. Une détermination exemplaire qui se reflète dans les résultats sur le terrain.
Mais l’engagement ne s’arrête pas aux frontières de la France. Une joueuse fait même le trajet depuis l’Espagne pour rejoindre ses coéquipières lors des entraînements et des matchs. Un symbole de la passion et de l’attachement qui unissent ces filles autour du rugby.
Les Baionako Neskak sont bien de retours
Aujourd’hui, le club compte soixante licences seniors, un chiffre qui témoigne de l’engouement suscité par cette nouvelle dynamique.
Les performances sportives de cette saison donnent l’espoir que l’équipe puisse monter en Élite 2. Ces succès sur le terrain ont rendu l’équipe très optimiste et lui ont fait envisager des rêves qu’elle pensait impossibles avant. L’équipe ne se contente pas d’objectifs simples, elle rêve même de retrouver le succès d’autrefois et de représenter fièrement Bayonne dans tout le pays pour le rugby féminin.
En conclusion, la renaissance du rugby féminin à Bayonne est une belle histoire de passion, d’engagement et de solidarité. Portée par des filles déterminées et un encadrement motivé, cette section féminine s’impose comme un modèle de réussite et d’inspiration pour tous ceux qui croient en la force du sport.
Une réponse
merci….trés interessant…vos mails….j aime..
bravo!!milesker!!